Si je veux autant t’aider à trouver ta voie, c’est bien parce que j’ai beaucoup souffert de ne pas en avoir une moi-même. Je n’ai jamais rêvé d’être médecin comme certaines de mes copines. Je n’ai pas non plus supporté de suivre une voie toute tracée recommandée pour les « hauts potentiels » en prépa puis en grande entreprise. Je n’avais pas non plus envie de faire de l’humanitaire comme le suggérait ma conseillère d’orientation à tous ceux qui voulaient être utiles. Bref, je savais ce que je ne voulais pas, mais je ne savais pas ce que je voulais.

Alors j’ai cherché ! J’ai testé plusieurs expériences dans différentes structures et dans divers secteurs pour identifier ce que j’aimais faire, avec qui j’aimais travailler et selon quel mode de fonctionnement. J’ai commencé à trouver beaucoup de sens à mes activités en découvrant le secteur de l’éducation. Je l’ai exploré en long en large et en travers durant mes stages. D’abord dans la formation au sein de l’ONG israélienne WePower, puis dans le conseil en stratégie chez Headway Advisory et enfin à la coopération universitaire de l’Ambassade de France aux Etats-Unis.

Une fois mon secteur de prédilection identifié, j’ai réalisé que la posture qui me correspondait le mieux était une posture entrepreneuriale. Je l’ai d’abord apprivoisé en co-fondant et développant mes propres associations du NOISE et de Coexister Paris sur mon temps libre. En parallèle, j’entreprenais au sein d’organisations existantes dans la start-up sociale Ticket for Change puis dans l’école de commerce ESCP Europe. Je pensais que ce mode de vie de « slasheuse » me correspondait : travailler pour des projets le jour et créer les miens le soir. Mais au bout d’un moment, ce mode de vie ne me correspondait plus. Il m’épuisait.

Sauf que je ne pensais pas être capable de vivre de mes projets. Je n’avais pas d’équipe, je n’avais pas d’idée et je n’avais pas de liberté financière. Heureusement, j’avais un coach ! Il m’a aidé à prendre conscience que je n’étais plus heureuse dans mon poste salarié et que j’aspirais à devenir coach à mon tour. Il m’a aidé à prendre confiance en moi et à développer les capacités nécessaires pour changer ma vie sereinement. J’ai préparé ma transition progressivement pour avancer pas à pas vers mon nouvel idéal de vie. Ma certification de coach et formatrice à l’Institut des Neurosciences Motivationnelles m’a confirmé à quel point j’étais passionnée d’aider les gens à développer leur potentiel (et ma mention très bien en témoigne ;))

Six ans plus tard, j’ai été touchée d’être reconnue parmi les 20 meilleurs coachs du secteur par la Coach Foundation.